circuit des troupeaux de Sablonceaux

Infos « chemins - nature »   I  Morel

En attendant la naissance des bébés Cistudes, je vous propose de faire un circuit de 10 km sur la commune de Sablonceaux afin d’y découvrir différents troupeaux.

Les plus courageux le feront à pied, les plus pressés en vélo et les autres en voiture mais attention, il y a des parties du circuit en chemins non goudronnés.

Départ du parking de l’Abbaye, après le porche vous verrez à gauche les veaux de l’année noir et blanc qui remplaceront leur mère dans la production laitière dans 2 ans.

Prendre la route face à vous puis tourner à gauche en direction de la Rondellerie. Sur le bord de la route à droite, vous verrez les vaches laitières (mères des précédents veaux)  noire et blanche, de la race prim’holstein. Cette race est très performante : une vache produit plus de 8000 litres de lait par an (40 l /j en peine lactation). Entre les deux traites journalières elles broutent et ruminent tranquillement dans leur pré.

Continuer la route, passer le ruisseau du Sablonceaux et vous arrivez à la ferme équestre, avec son élevage de poneys français de selle utilisés pour la pratique de l‘équitation sportive .et son petit troupeau de moutons.

Au croisement, prendre à droite, route du Claireau , dépasser la Martinerie et prendre à droite la route du Monard , la retenue d’eau du ruisseau avant le moulin se trouve à droite.

Prendre alors la route de Nancras et à la sortie du  Pont, tourner à gauche au  chemin de la Fontaine, et suivre la direction de Berthegille.

En face de Batidéal, à coté du ruisseau le Sablonceaux, à gauche se trouve un mâle baudet du Poitou et un grand mulet poitevin noir. Un mulet est le résultat du croisement d’une jument avec un âne, et un bardot le résultat du croisement d’une ânesse avec un étalon cheval. Dans les deux cas, ces animaux  issus d’un croisement entre deux races différentes sont stériles.

Un peu plus loin vous verrez sur votre gauche les chèvres laitières poitevines noire et blanche, à vocation fromagère (fromage de chèvre des Deux Sèvres) avec leurs chevreaux de l’année qui jouent à escalader la pierre située dans le parc.

Faire le tour du château et prendre le chemin de terre, vous laisserez à droite 5 baudets du Poitou avec leur longue toison caractéristique qui leur permet de ne pas souffrir des piqûres de moustiques et les isole de la chaleur.

Après le petit bois vous pourrez voir à droite un troupeau de 14 vaches maraîchines avec leurs veaux de l’année et un magnifique taureau. Cette race presque totalement disparue il y a 20 ans cette année, est  maintenant préservée pour maintenir la diversité génétique. C’est une race mixte, adaptée aux conditions de vie du marais (peu sensible à la chaleur, et aux parasites, qui se satisfait d’une herbe de qualité moyenne), elle convient à la production de viande ou de lait. Certains mâles sont même encore castrés pour faire des bœufs d’attelage (ex : les trois paires de bœufs attelés du Puy du Fou).

Dans ce même parc, se trouvent également  5 juments poitevines mulassières avec une pouliche de l’année .Les juments mulassières ont été pendant des décennies un des piliers de l’économie locale car les grandes mules issues de leurs croisements avec les baudets du Poitou, étaient très prisées dans de nombreux pays pour tirer des charges lourdes. La légende dit que la conquête de l’Ouest des USA s’est faite grâce aux mules poitevines embarquées dans les ports de l’Atlantique au moment du départ. Après une chute des débouchés liée à la motorisation de l’agriculture, le marché est en expansion pour le débardage en forêt, pour des nostalgiques, mais aussi pour les armées (ex : USA pour la guerre en Afghanistan) .

Suivre ce chemin de terre toujours tout droit, dépasser le croisement de la rue des viviers, et au niveau du bois des combes, prendre à droite vers chez  Roullet.

Traverser la route de Nancras .Prendre la route de la Garenne, vous verrez deux troupeaux de vaches adaptées à la production de viande de qualité: les limousines brunes, plus sauvages, sur les prairies humides et les Charolaises blanches, plus calmes, sur les terrains plus secs.

Prendre alors la route de chez Maulin puis à droite l’allée du Vieux Porche, c’est la fin du circuit.